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UT4M 2019
Bienvenue sur mon blog.
Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre ! N'ayant jamais pratiqué de sport, je suis venu à la course à pied par hasard l'année de mes 40 ans.
Comment on devient sportif sur le tard ?
Lire ici.
Ce blog n’a pas la prétention de me mettre en valeur.
Outre le côté archivages, il a pour but de donner envie à d’autres de se lancer, ou simplement de découvrir.
L’idée m’en a été donnée après mon premier défi « trail », en août 2008 (98 km autour du Mont Blanc - CCC), avec une énorme envie de partager mes impressions. Et petit à petit, j’ai pris autant de plaisir à « raconter » qu’à courir …
Mes 10 premières années de courses à pied : découvrez la rétrospective dans le détail ici.
N'hésitez pas à me rendre visite régulièrement et me laisser vos commentaires. Merci.
Bernard. (Bernard RONGVAUX, Virton, Belgique)

"On ne s'arrête pas de courir parce qu'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de courir"

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mercredi 10 février 2010

• Karim'HOC, raid d'orientation forestier en 2 jours



http://www.karrimhoc.be/

Samedi 06 et dimanche 07 février 2010

Depuis quelques années que j'entend parler de ce "Karim'HOC", cette fois ça y est me voilà à pied d'oeuvre, au sud de Couvin, à cheval sur la frontière française. Ou plutôt, nous, car il s'agit d'une course par équipe de 2, et je retrouve avec plaisir ma complice orienteuse Isabelle.

Notre objectif est clair : 1. ne pas se blesser (en référence aux déboires d'Isa en 2009...); 2. ne pas s'emballer, bien se positionner et encore apprendre; 3. faire un classement "honorable".

Samedi.
Nous nous retrouvons à plusieurs équipes de notre "BABA Club", et même notre président Iwan, forfait ce week-end, mais venu nous encourager. Sympa ! La concurrence va être rude !


Le temps est légèrement couvert, et la température positive de quelques petits degrés.

Au premier coup d'oeil sur la carte, les zones ne semblent pas trop difficiles, malgré tout pas mal de dénivelé à certains passages. Où vont-ils nous envoyer ?? Mystère.
Le départ de masse officiel a lieu à 1,5 km de la salle "secrétariat", côté France, dans la "Forêt Domaniale". Nous nous y rendons relax, 10 min plus tôt, et nous voilà ....perdus, dès le premier carrefour ! Ca commence bien, impossible de trouver le chemin qui mène au ...départ ! C'est finalement sur les conseils avisés d'un camping-cariste (merci Iwan...), puis d'un cycliste, que nous trouverons cette fameuse ligne avec au moins 5 min de retard. Certains terminent déjà le repérage des balises, voire sont déjà élancés sur le parcours ! Qu'importe, pas d'affolement, la journée est encore longue.

Pour les non-initiés, on nous fournit, à notre arrivée au secrétariat, une carte couleur vierge de toutes balises et les cartes de pointage. Juste après le départ officiel, on nous donne alors une carte noir et blanc sur laquelle sont positionnées les balises, ainsi que la dénomination du poste (une précision supplémentaire de détail du terrain). A nous de reporter les balises sur notre carte couleur (sans se tromper !!), voire de courir avec la carte N&B (moins pratique et nettement moins lisible, réservé aux "pros")


Et nous voilà parti pour 19 postes à pointer DANS L'ORDRE, endéans le temps limite de 06h. "En gardant les pieds secs au moins pendant le premier quart d'heure" me précise Isa. Ce sera à peine un petit 1/4h, car d'emblée, nous sommes amenés à emprunter un chemin gorgé d'eau. Et si, sur la carte, rien n'attirait notre attention sur la "particularité humide" du terrain, nous aurions dû nous méfier de l'intitulé de la zone "Le Grand Marais" ! Zone de quelques km², gorgée d'eau par la récente fonte de la neige et les pluies des jours précédents, jusqu'à s'enfoncer jusqu'au genou et patauger dans des restes de neige-eau bien froide. Une avancée très lente, qui nous fait galérer entre les postes 2 et 3. Nous ne sommes qu'au début, ça promet ! Ensuite, le terrain s'améliore "un peu", les grands chemins étant encore enneigés et glissants. Les balises suivantes, sur des terrains nettement moins humides, seront trouvées sans trop de difficultés, sauf que certaines distances sont relativement longues et les nombreuses "zones interdites" (hachurées en rouge) nous font faire pas mal de détours.
A la "11", nous traversons 3 fois le ruisseau (qui marque la frontière) sur un petit pont de fortune très glissant, pour rien, pointage de la balise, et re-traversée mais cette fois droit devant, exit le pont !
La "14" nous fait perdre du temps, nous étions certains d'être au bon endroit, et elle était planquée dans la petite sapinière d'à côté. Nous émettons un doute quand à son bon emplacement...Les dernières sont plus rapprochées, heureusement, car je souffre d'un manque de régime sur la fin. Nous touchons finalement au but après 04h45' de course.

L'arrivée se trouve dans un village de vacances bien sympathique, niché en plein bois, avec de petits chalets isolés, cosy et bien équipés. Un bon thé chaud, un bon bain, un peu de détente, débriefing; se ravitailler (nourriture et boisson(s) ...qui a dit Chimay ???), une bonne nuit de sommeil et nous voilà retapés pour une nouvelle journée de "défoulement".

Dimanche.
Un brouillard, heureusement pas trop épais, recouvre la région.
Départ de masse à 09h30, hormis les concurrents classés dans la demi-heure qui suit les premiers. Ceux-là s'élancent de 3 en 3 min.
Pointage, rapide coup d'oeil : nous terminerons par le "Grand Marais" !!
Les 5 premières sont trouvées sans difficultés; nous passons à côté de la 6 sans la voir, repositionnement, demi-tour, pointage, ouf! Malheureusement, en repliant ma carte, je perds la copie N&B avec les dénominations et n° de postes. Tant pis, pas question de faire à nouveau demi-tour, on s'en passera.
Ensuite, passage de la frontière. Je me gamelle en allant chercher la "10". Les distances entre balises s'allongent et, par moments, nous avons plus l'impression d'être sur un trail.
En descendant vers la "12", sur un bon chemin, nouvelle chute de tout mon long dans une grosse flaque de boue !! Me suis pas loupé, méconnaissable, trempé. Isa se marre. Pas de bobos. Je saute dans le petit ruisseau qui longe pour me débarbouiller quelque peu (et surtout la carte, qui heureusement est plastifiée !). Et c'est l'attaque du poste "13" au sommet d'un point rocheux qui nous fait faire une petite partie d'escalade. Retour sur nos pas, plusieurs km de course, dénivelé, et ... approche du Grand Marais. Car la "15", nous l'avons vue la veille, et savons qu'elle est déjà plantée dans cette zone "humide". C'est en repartant de là que je prendrai ma ... 3e chute !! Y'a des jours, comme ça..."Cette fois, y'en a marre, lève tes pieds, bon Dieu", me reprochère-je intérieurement !!
De nouveau longue distance marécageuse vers la "16". Long, inmprécis et humide vers la "17", qui nous donnera du fil à retordre, bien planquée dans une ancienne carrière entourée de coupe-feu tous ressemblants. Plus que 2 postes, passage de barbelés, et nous voilà arrivés.


Heureusement, la perte de notre carte "repères" ne nous a pas trop perturbés.
05h26min pour déguster avec bonheur thé et chocolat chaud bienvenus.



Pas de douches, vestiaire un peu frisquet; une bonne bière avec l'équipe (qui a encore dit Chimay ??), une brochette pour la route et retour maison.

Bilan : satisfait de notre prestation, galères limitées, plus long que technique sur pas mal d'endroits, c'était malgré tout très physique avec cet immense marais. Nous avons récupéré 3 places au classement. Il fallait non seulement tenir la distance, mais pointer TOUT et dans l'ordre et rentrer dans les délais. Notre complémentarité nous a de nouveau permis de boucler tout cela !

Très bon week-end, et nous pensons déjà au suivant qui nous emmènera sous la chaleur du désert marocain, une autre aventure !!

RESULTAT :
26e (n°35) RONGVAUX - MICHALAK - 5e en Mixte

Samedi 04:45:38 (29)
Dimanche 05:26:32 (25)
Cumulé 10:12:10
42 équipes partantes, 28 classées.

Les organisateurs précisent, après coup : "Veuillez nous excuser pour la longueur imprévue des parcours : des zones interdites nous ont été imposées 2 semaines avant l'épreuve alors que les parcours étaient bouclés."


vendredi 5 février 2010

• Trail des Lucioles Soironnaises

http://www.lescoureurscelestes.be/

Dimanche 30 janvier 2010



Trail nocturne (départ à 18h), 24 km, pas de ravitaillements.

Rude hiver cette année !! On a failli ne pas y aller, puis la situation météo s'est améliorée, puis dégradée le matin même dans cette région. Après tergiversations, nous avons fini, Thierry, Jean-Paul et moi, par prendre la route et rejoindre avec d'infinies précautions, après la traversée de nos "hautes Ardennes" (Baraque Fraiture culminant à 674 m), cette région de Soiron, dans la vallée de la Vesdre. Une couche de neige pas trop épaisse nous attend, mais verglas bien présent. Nous arrivons vers 17h.

Nous retrouvons notre ami Fred, finisher CCC, Alain (UTMB), Marie-Anne (CCC) et bien d'autres têtes connues, dont un certain Wouter Hamelinck, plusieurs autres finishers CCC et UTMB et même PTL !! Du beau monde, quoi !!

Quelques foulées d'échauffement, réglage des frontales (et ventrales...), prêts pour le départ. Il fait juste quelques degrés sous 0.
Thierry, Jean-Paul et Fred

18h : "on attend encore une dizaine de minutes pour qu'il fasse bien noir", nous lance l'organisateur des "Coureurs Célestes" !


Et voilà, c'est parti pour 21 km (annoncés, mais en réalité ce sera 24) de découvertes dans la pénombre d'un clair de lune intermittent. Les premiers km s'enchaînent gentiment, traversée de villages, passage étroit entre des haies (on en profite pour papoter et faire l'une ou l'autre photo...)

De superbes passages, tantôt sur chemins, tantôt en plein bois, hors chemins, traversées de ruisseaux, passages boueux, ça monte et ça descend sans cesse.

Le rythme est assez élevé, faut bien regarder où on met les pieds, ne pas louper le balisage, ne pas courir trop près de celui qui est devant. C'est pour cette raison que, à plusieurs reprises, je prendrai le devant de petits groupes, histoire de mieux positionner mes petits petons, et mieux repérer où je vais les poser !!

Les deux premiers tiers de la course se passent sans trop de difficulté, les dénivelés, tant en montée qu'en descente, n'étant pas longs ni fort exigeants. J'en venais même à me demander pourquoi cette course avait cette réputation de "dure"??
J'ai vite compris et remisé ma question aux oubliettes, quand j'ai abordé le dernier tiers, nettement plus vallonné, et surtout à environ 5 km de l'arrivée, en bifurquant à droite, à l'angle d'une maison, le mur !! LA montée, que dis-je l'ascension à flanc de colline, sans palier, raide, glissante et interminable, mettant les cuisses à rude épreuve !! Nul doute, ça casse le rythme et ça fait du dégât. La reprise au sommet est nettement plus lente, ça souffle et ça ne discute plus ! Il faut se remettre dans la course, car ce n'est pas fini. Quelques "casses-pattes" sont encore à franchir, avant d'entrendre au loin la voix du speaker à l'arrivée. Mais on n'est pas encore arrivés, ça monte, ça redescend encore, ça glisse de plus belle.
Et on termine par une superbe descente dans un grand champ recouvert d'une dizaine de cm de poudreuse, une vraie piste de ski, je m'en donne à coeur joie !! Encore quelques petites encâblures et j'aperçois le village, les sons se rapprochent et bingo, c'est l'arrivée !!

RESULTAT : 87e/353 - 2:40:05 - 4e V2

4 min derrière Fred et 3 devant Thierry, je suis très content de mon temps, bien géré, je pense avoir bien donné. Seules quelques petites alertes de crampes après le passage du "col" sont venues (à peine) perturber ma course sur quelques centaines de mètres, le temps de les évacuer.

Pas de douches car l'arrivée d'eau a gelé (!!), un bon spaghetti (j'aurais mangé un boeuf entier !!) et une bonne bière spéciale (La Céleste), et nous voilà retapé et prêts à affronter les 120 km du retour.
Ca valait vraiment le détour !! A refaire !!